Campagne DBA 3.0 - Guerres Punique

Le premier test de campagne Seconde Guerre Punique a été joué ce samedi (21 janvier) à la Horde.

Voici les participants et leurs armées, dans le sens du bassin méditerranéen, après tirage au sort :

• Celtibères : petit général ;
• Gaulois : José ;
• Romains : PAD ;
• Syracuse : Philippe ;
• Carthage : Solal ;
• Numides : Stan.


Après tirage au sort, Rome a également reçu le contrôle de la province centrale : la Sardaigne  - ou comment se faire 5 ennemis avant même que la partie ne commence !  :-)




Trois grandes alliances se créent alors assez naturellement en fonction des zones géographiques. Celtibères et Gaulois d'un côté, Rome et Syracuse de l'autre, tandis que Carthaginois et Numides s'allient sur le continent africain.

Au premier tour, au printemps, les Gaulois passent les Alpes et envahissent le territoire des Romains qui s'interposent promptement. Les Celtibères, profitant de l'aubaine, débarquent en Sardaigne vidée des forces romaines. Ils parviennent à soumettre l'île bien que des tempêtes aient diminué leurs troupes en provoquant le naufrages de quelques uns de leurs navires de transport.
 
Syracuse, allié de Rome, envahit Carthage après une brève traversée sans encombre. Le pouvoir punique lève immédiatement une armée pour les repousser à la mer et les Numides honorent leur traité d'alliance en acceptant d'envoyer un contingent pour épauler Carthage.

Deux batailles ont donc lieu pour clore ce printemps.

Les Romains repoussent dans le sang l'invasion des Gaulois qui retournent sur leurs terres, éprouvés. Les Syracusains eux, investissent la province carthaginoise après avoir largement battu l'armée censée la défendre. Le général carthaginois regardera longtemps derrière son épaule durant la bataille, guettant le secours de son allié numide… Il n'arrivera finalement pas à temps pour apporter son soutien aux carthaginois qui se réfugieront dans leur capitale, des prières au dieu B'aal plein le coeur.


L'été débute sur de bons hospices, les dieux de la mer sont cléments, le ciel est radieux. Ceux qui prendront la mer le feront sans risque en chantant sur le pont !

L'alliance Rome-Syracuse étend son emprise. Les romains ulcérés par les incursions gauloises ont décidé une action punitive de grande envergure vers les territoires de ces moustachus bien trop intrépides. Les gaulois jugeant leurs forces trop entamées reculeront sans livrer bataille. L'armée en campagne syracusaine poursuit les restes de l'armée carthaginoise jusqu'à sa capitale où elle se met à l'abri pour organiser la défense de ses murs qu'elle sait imprenables. Mais là… c'est le drame ! Contre toute attente, et en quelques semaine seulement, défiant tout les augures, les murs cèdent, des brèches s'ouvrent partout et l'armée de Syracuse déferle dans les rues et annihile l'intégralité de l'armée carthaginoise. Quelques grandes familles de marchands apeurés sauvent les meubles et offrent les clefs de la ville au général syracusain implorant sa clémence. Carthage devient vassal de Syracuse et lui promet une allégeance totale.

Les Numides entame une campagne d'agression en tentant d'envahir la Sardaigne. Mais les Celtibères ne s'en laisse pas compter et défende âprement leur nouvelle acquisition pour laquelle tant de guerriers sont morts noyés au printemps dernier. Les Ibères, comme à leur habitude, ont préparé une série de vicieuses embuscades dans les collines boisées sardes mais ils ont négligé une chose… protéger leur camp ! Il est de plus assez mal placé et facile à atteindre pour la cavalerie légère humide qui n'en fait rapidement qu'une bouchée. Les ibères rendent les coups mais les Numides emportent la bataille et les forcent à la fuite. Rendu méfiant par les revers de son allié Gaulois, les Ibères retournent sécuriser leurs terres.

L'hiver arrive et oblige les belligérants à interrompre leurs campagnes, sièges et autres manoeuvres. C'est le moment de penser, de réfléchir à l'année à venir. Et Syracuse pense, Syracuse réfléchit. Beaucoup. Puisqu'elle a plutôt pérennisé sa situation en Afrique en vassalisant Carthage, elle demande maintenant a celle-ci de l'introduire à la cour du roi Numide. Les émissaires syracusains expliquent donc à Syphax qu'il ne devrait pas être indifférent aux attraits d'un potentiel empire unifié, un bloc sud : Numidie-Carthage-Syracuse. Mais la perfide Syracuse de s'en tient pas là ! De nombreux émissaires partent en secret sur les terres Gauloises et Ibères et exaltent là-bas la haine naturelle manifestée depuis le début du conflit envers les romains.

Le printemps arrive enfin et disperse les derniers frimas de cet hiver de sinistres complots. Après Carthage, contrainte par les armes, ce sont les Gaulois et les Celtibères qui décident volontairement de devenir vassaux de Syracuse qui, elle, rompt son alliance première avec Rome pour lui déclarer la guerre. Les romains sont atterrés, mais ils peuvent compter sur les Numides qui malgré toutes les tentatives de séduction appuyées de Syracuse décident de servir Rome.

Après quelques préparations stratégiques au printemps, la mère de toute les batailles se joue finalement dans la capitale gauloise. Les armées romaines en vue de son fief, le chef Gaulois demande des renforts et TOUT ses alliés sans exception répondent présents. Les numides promettent aux romains un contingent qui, encore, n'arrivera jamais. Les éclaireurs numides - malgré ce qu'en disent aujourd'hui les livres d'histoire - sont des brèles, qu'on se le dise !

Mais déjà la bataille fait rage.

Un fortin gaulois est pris d'entrée de jeu par le général romain lui-même, le gaulois organise ses lignes et avance prudemment car Rome est très solidement déployé. Mais très vite les cris des gaulois hystériques alertent les romains : quelque chose ne va pas… Et pour cause : le contingent syracusain fond sur les arrières des romains ! Puis les cris redoublent : c'est le contingent limité carthaginois qui déboule également sur l'arrière romain. Mais le commandant de la légion reste calme et discipliné, la tête froide malgré l'adversité. Les gaulois - qui ont timidement avancé - sont une menace certes, mais encore lointaine. Le romain envisage les combats les uns après les autres, gère ses troupes sans dispersion. Pourtant des cornes sonnent au Levant, puis des hurlements se font entendre… Ce sont les Celtibères qui ont fini par trouver une route dégagée pour prendre eux-aussi part au combat, ils arrivent au cri d' "A mort les Romains ! Tuons les tous !". La coalition menée par Syracuse hurle de concert, l'envie de sang au coeur, et pourtant, encore une fois, le Romain s'appuyant sur sa discipline et son sang-froid ne bronche pas. Il porte ses efforts là où il faut, ne lâche rien et profite de l'étonnant bordel qu'est capable de créer un adversaire à quatre têtes ivre de revanche… Arrive le moment où les légions romaines ont tranché suffisamment de têtes, de bras et de jambes pour mettre cette armée de bric et broc en déroute. C'est la victoire !


Cette partie-test se conclue sur une victoire éclatante de Rome, suivie de son frère ennemie Syracuse, puis vient les Numides. Celtibères, Gaulois et Carthage sont dans un mouchoirs de poche en fin de classement.

Des commentaires ? Alors… On a beaucoup ri. Les phases de diplomatie entrainant un roleplay très fun, on pas mal pris du plaisir à être à fond. Mais surtout les parties jouées sont, à mon sens, bien plus engagées qu'une partie en one-shot. Perdre une plaquette a de l'impact pour la suite et on les voit partir avec la mâchoire serrée et des calculs plein la tête.

Je laisse réagir ceux qui voudrait avant de parler de la suite, d'idées d'arrangements et de lifting de règles.


Merci à tous

Très sympa cette journée sur un thème très classique "les guerres puniques".
Tu as très bien résumé cette campagne test avec humour. Il est vrai que les parties ont plus d’importance qu’une simple rencontre amicale. Le système de campagne de la règle DBA version 2 fonctionne bien, cela permet de joueur une campagne rapidement sur une après-midi.
Vivement une prochaine campagne.
Cordialement
Stanislas

Bonjour,
Merci pour ce résumé très vivant et fort sympathique.
Une carte de campagne avec moins de surcharge serai plus lisible peut-être ?
Superbe après-midi et ambiance, encore et encore.
Bonne journée.

Superbe le compte-rendu de cette campagne.

Les aménagements de règles proposés :

• Lors de l'attaque d'une de ses provinces, un joueur peut rejoindre cette province pour la défendre si il a un chemin valide pour le faire (chemin direct ou passage autorisé par d'autres joueurs).
[faut-il une limitation de distance ?]

• Un siège réussi d'une capitale protégée par une armée réduit cette armée de 6 plaquettes.
[la punition me semble bien assez handicapante !]


Vous pensez à d'autres choses ?

Bonsoir,
Bonnes propositions, mais une pénalité un peu trop lourde pour un conquérant.
Plutot cette proposition : aux moins 2 plaquettes pour garder sa nouvelle conquête et affirmé son autorité mais peut-être d'autres propositions.
Excellent début.
Bonne soirée.

Dans les règles de base, un siège manqué réduit l'armée qui fait le siège d'une plaquette, ce qui me parait normal et équilibré.
Mais pour un siège réussi, alors qu'une armée la défend, l'armée assiégée défaite est, dans les règles, réduite a NÉANT, ce qui me parait pour le coup un peu lourd. Limité la sanction autour de 6 plaquettes me semble plus juste. Ce pays conquit est réduit, vassalisé, mais a de petites ressources militaires et peut, si il est patient et rusé, tout de même jouer et intriguer un brin.

Donc c'est bien l'armée assiègée battue qui est réduite et PAS l'attaquant vainqueur.

;-)

Bonjour,
Réduction à 6 de l'armée défendant la place ou une réduction de 6 plaquettes sur l'effectif présent à l'intérieur où encore un pourcentage X de pertes joué au dès.
Dans le livret de Stan, il y a la proposition d'armées a 2 points de vie, c'est plus séduisant pour rester dans la campagne, mais trés agressif aussi.
Dans le même temps 1 à 2 plaquettes de pertes pour le vainqueur me plairait bien, il faut contrôler sa conquête avant de repartir.
Bien la campagne démarre, d'autres propositions?
Bonne journée.

Carte refaite pour la campagne à 6 joueurs, beaucoup plus simple et lisible.
Travail toujours en cours. Retours attendus, si vous pensez à des choses.

Stan, tu peux poster ou m'envoyer ta version, nous compilerons.

Merci à tous.

Avec les villes !

:-D

Bonjour,
Il y a deux MESSANA ?
Carthage et Syracuse.
Superbe carte.
Bonne journée.

Non ! Merci José, c'est une erreur.
Côté Carthage c'est Hippo Regius.
Je corrige

hello
y a t il oyen d avoir un résumé des règles de campagnes ... j'étais en saga la semaine dernière
++
hervé

hcollin a écrit:

hello
y a t il oyen d avoir un résumé des règles de campagnes ... j'étais en saga la semaine dernière
++
hervé

Dans le livret DBA 2.0

Bonjour,
Si on n'as pas le livret DBA 2.0 alors on est trop jeune dans le système de jeu, car qui savait lire en DBA 2.0 ?
Bonne AP.

oki merci ... plus qu à retrouver mon book

Je fais une compile.

oki merci

REGLES DE CAMPAGNE

RESSOURCES
Chaque joueur commence avec 3 cités ou provinces - l'une d'elle étant sa capitale - et une armée de campagne de 12 éléments correspondant à la liste d'armée de sa nation, plus un élément de suivants de camp s'il le désire. Un des joueurs contrôle la cité centrale en plus des 3 qu'il a déjà.
Tous les éléments perdus pendant une bataille ou un siège sont placés dans une réserve, et tous les éléments qui sont recrutés sont pris de cette réserve, l'armée de campagne ne pouvant jamais excéder ces 12 éléments. N'importe quel élément de l'armée de campagne peut être désigné en début de bataille comme accueillant le général.
Si un joueur ne prend part ni à un siège ni à une bataille pendant une année de campagne, la taille maximum de son armée est réduite à 10 éléments de troupe l'année suivante, car on suppose qu'une paix profonde l'a conduit à économiser et négliger ses défenses.

L'ANNEE DE CAMPAGNE
Il y a trois tours/saisons de campagne par an - PRINTEMPS, ETE et AUTOMNE. Chaque joueur lance un dé au début de chaque année. Celui qui a le score le plus élevé joue le premier. Les joueurs jouent ensuite à tour de rôle en suivant le sens des aiguilles d'une montre. Chaque joueur a sa phase dans chaque tour.
Avant le tour de printemps, tous les joueurs notent simultanément l'emplacement de leur armée de campagne. Il faut placer son armée de campagne entière dans une cité sous son contrôle. La localisation de l'armée de campagne d'un joueur est révélée au début de sa première phase de l'année, ou quand son territoire est envahi, ou quand il envoie un contingent pour aider un autre joueur. Les déclarations de guerre sont également écrites à ce stade et révélées toutes ensembles.
A la fin du tour d'automne, les armées se retirent dans leurs quartiers d'hiver jusqu'au printemps suivant, lançant un dé pour chaque mouvement maritime nécessaire pour rejoindre leur territoire ou celui d'un allié, s'il ne leur est pas possible d'emprunter une route terrestre. Chaque joueur transfère alors 1 élément de troupe de sa réserve vers son armée de campagne pour chaque cité - autre que sa capitale - alors sous son contrôle, plus 2 éléments, pour simuler le recrutement de nouvelles troupes.

MOUVEMENT
A chaque fois que des troupes se déplacent, elles peuvent parcourir un maximum de deux étapes le long de routes désignées par le joueur. Elles ne peuvent passer par une cité que leur joueur ne contrôle pas, sauf si le joueur qui la contrôle leur accorde le passage.
Une armée de campagne qui se déplace par une route maritime doit lancer un dé pour chaque étape, sauf en été Sur un résultat de 1 elle est prise dans une tempête et doit lancer un nouveau dé qui représente le nombre d'éléments que le joueur doit transférer dans sa réserve au titre de pertes lors de naufrages. Le premier élément perdu doit être de troupes montées s'il y en a. Le joueur décide alors s'il continue jusque sa destination, s'il s’arrête ou s'il retourne à son point de départ sans lancer de nouveau dé.

INVASION
Lors de son tour, un joueur qui n'a pas encore envoyé de contingent en cette saison pour aider un allié peut attaquer la cité d'un joueur avec lequel il est en guerre. Avant de le décider, il peut solliciter l'aide d'alliés. S'il décide alors de poursuivre son attaque, le défenseur peut à son tour solliciter l'aide d'alliés.
Le défenseur peut choisir une des options suivantes (a) engager une bataille contre l'attaquant, en déplaçant son armée si elle n'est pas déjà présente ; ou (b) supporter un siège, amenant son armée sur place ou la retirant s'il le désire. Il peut choisir n'importe laquelle de ces deux options, même s'il a lui-même attaqué une cité ou envoyé un contingent allié, les élément survivants ayant eu le temps de revenir.
Les joueurs alliés ou tributaires de l'attaquant ou du défenseur n'envoient pas leur armée de campagne à leur aide, mais des contingents alliés. Le seul cas où deux armées de campagne alliées peuvent se retrouver au même emplacement se présente lorsque l'une soutient un siège et l'autre tente de la secourir. Dans ce cas, l'armée assiégée ne fournit qu'un contingent dans la bataille.
Au lieu de la déplacer pour envahir, un joueur peut utiliser sa phase pour déplacer son armée de campagne vers une autre de ses cités ou de celles de ses alliés, pour préparer un mouvement dans un tour postérieur.

RAVITAILLEMENT
L'armée de campagne d'un joueur est ravitaillée si elle est soit sur, soit adjacente à, une cité contrôlée soit par lui-même, soit par un autre joueur qui lui permet de se ravitailler et qui n'est pas assiégée. Une armée de campagne qui, à la fin du tour d'automne, n'est pas ravitaillée, lance un dé qui donne le nombre de troupes perdues pour cause de famine, de maladie ou de désertion avant de commencer une bataille ou d'entreprendre un siège, ou pendant son retour vers ses quartiers d'hiver. Une armée de campagne qui commence sa phase en n'étant pas ravitaillée peut faire retraite vers une situation où elle est ravitaillée, même si elle avait fourni un contingent allié

LIVRER BATAILLE
Si un joueur envahi décide de livrer bataille, cette dernière est livrée entre les armées de campagne des deux ennemis, à l'aide des règles de batailles standard. Le terrain est choisi par le propriétaire actuel de la cité, mais en fonction des types de terrain disponibles dans la liste d'armée du propriétaire de la province au début de la campagne. Si une ville est choisie, elle représente la cité.

PARTICIPATION DES CONTINGENTS ALLIES
Un joueur dont l'armée principale n'a pas encore lancé d'attaque cette saison peut envoyer un contingent allié pour aider un envahisseur ou un défenseur, à condition qu'il puisse se déplacer depuis sa propre armée de campagne jusqu'à la cité étrangère qui subit l'attaque, et que les joueurs contrôlant d'éventuelles cités intermédiaires lui laissent le passage. Si deux contingents sont envoyés au cours de la même saison, ils devront être composés d'éléments différents.
Un contingent allié est composé d'un maximum de 3 éléments pris dans l'armée de campagne du joueur. L'un d'entre eux doit être désigné comme accueillant le général.
Les contingents alliés se déplacent à tour de rôle après le second des protagonistes principaux. Ils ont leur propre dé pour déterminer combien d'éléments/groupes peuvent être déplacés à chaque tour. Ils n'arrivent que lorsqu'ils obtiennent un résultat de 6, et entrent alors en colonne de 1 élément de large par le bord du champ de bataille qui représente le mieux la route sur la carte qu'ils ont suivie, en fonction de la position des protagonistes principaux, et ils mesurent leur premier mouvement à partir de ce bord. Ils peuvent parfois avoir un choix entre plusieurs côtés. Ils n'ont pas de camp sur le champ de bataille. Ils ne peuvent pas quitter le champ de bataille intentionnellement, ni changer de camp pour attaquer leur allié supposé mais leur empressement à l'aider ne regarde que leur propre conscience !
Un élément ne peut affecter le combat pendant le tour de son allié qu'en lui fournissant des facteurs tactiques. L'artillerie tire dans le propre tour du contingent, ou si elle est prise pour cible par l'ennemi.
Un contingent allié :
(a) ne peut pas être envoyé à l'aide d'un joueur avec lequel sa nation, son suzerain ou son tributaire est en guerre
(b) ne peut pas être envoyé pour aider l'invasion d'un territoire d'un joueur avec lequel sa nation ou son suzerain n'est pas en guerre
(c) peut être envoyé pour aider la défense contre un envahisseur avec lequel sa nation n'est pas en guerre.

RESULTATS DE LA BATAILLE
La fin de la bataille est déterminée par les règles de bataille. Les pertes des joueurs alliés sont ajoutées pour déterminer si leur camp a perdu. Lorsque le général d'un contingent allié est perdu, ses éléments restants doivent tenter de se retirer et quitter la table, à partir de leur tour suivant.
Les éléments détruits en combat sont transférés de l'armée de campagne à la réserve. Les éléments qui ont quitté la table retournent dans leur armée principale à la fin de la bataille, tout comme les suivants des camps.
La perte du général d'un des deux protagonistes principaux, et/ou celle de son camp, est pénalisée par le transfert de 2 éléments de troupe de plus de son armée principale dans sa réserve, en plus de ceux qui ont été détruits lors de la bataille. Ceci pour simuler la désertion de troupes démoralisées.
Si le joueur qui contrôlait la cité disputée est battu, la cité est capturée sans siège par l'autre protagoniste principal. Une armée de campagne ou un contingent battus doivent battre en retraite vers une autre de ses propres cités. Si il/elle ne le peut pas il/elle est détruit(e).
Après une bataille, chaque joueur gagne un point de prestige pour chaque élément de troupe que ses troupes ont détruit (ou forcé à reculer ou fuir hors de table) en plus de ses propres éléments perdus (ou forcés à reculer ou à fuir hors de table). Un joueur qui le premier a capturé le camp ennemi ou occupé une BUA contrôlée par l'ennemi, ou dont les troupes ont détruit le général de l'ennemi principal, gagne 2 points de prestige supplémentaires pour chacun de ces faits d'armes.

SOUTENIR UN SIEGE
Si le défenseur choisit de ne pas livrer bataille, la cité est assiégée. Si son armée de campagne est sur la cité, elle doit soit battre en retraite vers une autre de ses cités soit soutenir le siège. L'attaquant lance alors un dé. Il doit obtenir 6 pour capturer une cité dans laquelle l'armée de campagne ennemie soutient le siège, 5 ou 6 si elle n'est pas présente. Si une cité capturée contenait l'armée de campagne du défenseur, cette dernière est entièrement perdue. Si l'assiégeant échoue à capturer la cité, il perd 1 élément de son choix, qu'il transfère de son armée de campagne dans sa réserve. Ses alliés ne souffrent pas de pertes. Le siège se poursuit la saison suivante, à moins que l'hiver n'intervienne, ou que l'armée assiégeante ne se déplace ou ne soit battue en bataille. Le résultat nécessaire pour s'emparer de la cité est réduit de 1 à chaque saison.
Une armée de campagne assiégée peut faire une sortie lors de sa phase suivante pour livrer bataille, mais pas pour battre en retraite sans livrer bataille.
Un contingent allié qui aide un assiégeant est rappelé automatiquement si sa nation est envahie.

TRIBUTAIRES
Tout joueur peut demander à n'importe quel moment à devenir tributaire d'un autre, lequel, s'il est d'accord, devient son suzerain. Un joueur dont la capitale est prise devient automatiquement tributaire du conquérant, et garde le contrôle de sa capitale et de toute autre cité qui lui reste. Si la capitale d'un tributaire est prise ensuite par un autre joueur, il devient tributaire de ce nouveau joueur à la place de l'autre. Un tributaire ne peut pas déclarer la guerre sans le consentement de son suzerain, et doit fournir un contingent allié si son suzerain le lui ordonne. Aucun des deux ne peut attaquer l'autre tant que ce type de relation dure. Un joueur qui est ou devient tributaire peut conserver ou acquérir ses propres tributaires, et peut leur ordonner de fournir un contingent allié pour aider son armée de campagne ou comme contingent de substitution pour son propre suzerain. Un joueur ne peut pas avoir 2 suzerains. Un joueur dont le suzerain perd sa capitale, ou perd deux batailles consécutives, peut renoncer à son statut de tributaire et regagner son indépendance.

CONQUETE
Lorsque la limite de temps est atteinte, chaque joueur compte comme son score les points de prestige acquis lors des batailles, plus 3 points pour chaque cité sous son contrôle personnel, plus 2 points pour chaque cité sous le contrôle de ses tributaires directs.


Les aménagements de règles proposés :

• Lors de l'attaque d'une de ses provinces, un joueur peut rejoindre cette province pour la défendre si il a un chemin valide pour le faire (chemin direct ou passage autorisé par d'autres joueurs).
[faut-il une limitation de distance ?]

• Un siège réussi d'une capitale protégée par une armée réduit l'armée de défense de 6 plaquettes.
[la punition semble bien assez handicapante !]

Carte en cours :

Belle image ......

Solal tu ne sais pas lire le DBA 2.0 mais qu'est ce tu bon et rapide

Juste gourmand de jeu, José... :-)

Bonsoir,
je vous amène une carte sur la campagne des guerres puniques que j'ai terminée cette semaine avec les pions des armées de chaque belligérant ainsi que les pions territoires. Sola a reçu la carte stratégique par email. je l'ai faite plastifiée aujourd'hui à mon travail.
A samedi.
Cordialement
Stanislas.

Bravo Stan.
On continue à voir les passionés de campagnes à leur réactivité.
Bonne journée.

Campagne :

• Celtibères : José
• Gaulois : Sébastien
• Romains : Solal
• Syracuse : Stan
• Carthage : Adrien
• Numides : Hervé

2 saisons jouées seulement contre 1 années et demie la semaine dernière.
Les parties étaient beaucoup plus disputées.

Carthage a réussi l'exploit de marquer 30 points dans ce petits laps de temps. En envahissant Syracuse et en vassalisant les Numides qui (très malchanceux !) ont coulés 2 fois de suite pour se retrouver à seulement 2 plaquettes la première saison... Les Gaulois ont pris la deuxième place après 2 batailles rageuses contre les Celtibères. Les autres étaient loin derrière...

Merci à tous !

Pierre-André a trouvé une très intéressante règle optionnelle pour campagne : MINOR WAR. Elle permet aux joueurs non-concernés par la (les) bataille(s) d'une saison de s'affronter dans de petits conflits mineurs (simulant escarmouches, choc d'avant-gardes, révoltes ou conflits locaux...).

http://www.armory.com/~fathom/dba/duellingrepublics.html#minorwar


On en discute pour l'adapter à notre campagne ?   :-)


• Les joueurs non-concernés par la (les) bataille(s) d'une saison peuvent s'affronter dans de petits conflits mineurs.

• Faut-il réduire le nombre de plaquettes (ou les pertes à obtenir pour gagner), de façon à ce que ça occupe les joueurs inactifs, sans trop risquer de durer plus longtemps que les batailles principales ?

• Faut-il compter tout les points de victoire potentiellement engrangés pendant ces conflits mineurs, ou juste combattre pour 1 (ou 2) point au vainqueur ?

Génial j'ai hâte d'y participer

Je déterre ce post.
Est ce qu’on peut prévoir une campagne cette année ? Il semble que vous vous étiez bien amusé.

+1

Miam !

A fond pour !

Il faudrait localiser dans le placard, la map et les pions. Quelqu'un a vu récemment la grande enveloppe craft qui les contenait ?

Oh bordel la prochaine fois c’est campagne DBA pour tout le monde. J’ai de quoi fournir pas mal d’armees Pour ceux qui n’en ont pas.
Obligé !

On peut se le tenter la rentrée du 20 novembre ?

Oui!

Je propose sur le fil dédié.

le 20 novembre, c'est pas pour faire mon rabat-joie, mais c'est un mardi...