Ce week end avec Solal on a pu se faire une première partie avec effectif complet à savoir, deux brigades de chaque côté et une réserve.
Malheureusement la table sur laquelle nous avons joué est plus étroite que les tables de la horde.
Du coup on s’est orienté en jouant sur la profondeur avec un front étroit et en échelonnant les arrivées de brigades et des renforts.
Ça change mais ça demande de savoir manœuvrer ses unités.
Comme nous avons entrepris de revoir et de reformuler les tableaux de résultats d’approche et de contact ainsi que l’aide de jeu on a passé un temps de dingue à se mettre d’accord sur des points de règles.
Visiblement il manque des trucs dans la traduction anglaise (la règle est rédigée en italien). Si d’ailleurs quelqu’un parle italien ça nous aiderait pour vérifier toutes les différences entre la VO et la version anglaise. On aimerait traduire la règle en Français.
Concernant la partie c’était épique. Chaque arme est parfaitement représentée. Par exemple il est vain de vouloir charger de l’infanterie avec de la cavalerie si elle n’a pas été entamée par de l’artillerie.
On a des résultats de combats parfaitement représentés:
Des unitées d’infanterie qui alors qu’elles sont au bord de la rupture résistent et repoussent un adversaire supérieur et frais, une conquête de terrain à un prix exorbitant, un simple échange de tir de mousquets, une unité qui perd le combat et doit reculer mais qui le fait sans perte. Et tout cela avec un simple je de dés. Cette richesse et cette profondeur est fascinante quand on l’expérimente pendant une partie.
Drums and Shakos Large Battle (DSLB) paraît très sommaire pour du napoléonien (trop) au premier abord mais aborde toutes les problématiques de ce type de wargame sans avoir des tats de tables et de règles spéciales. Par exemple j’avais suivi avec intérêt une règle napoléonienne très jouée ou on a une table pour les rebonds des tirs d’artillerie... ce cas est prévue toujours sur le simple jet de dés résultant du tir d’une batterie.
Le fluff est vraiment là. Une charge de cavalerie peut se transformer en épouvantable échec avec retour sur la ligne de départ avec un régiment en désorganisation totale ou une charge dévastatrice qui va écraser deux bataillons à la suite. Et tout ça avec le lancé de quelques dés.
Honnêtement je n’ai jamais été aussi enthousiaste à la pratique d’une règle.
Le système de réaction renforce ce fluff et permet aussi de contrecarrer les plans mûrement réfléchis. Le turn over est genial à partir du moment où on accepte que cela représente le brouillard de guerre provoqué par un ordre non transmis parce que l’aide de camp a fait une chute de cheval au moment de passer l’ordre de marche à la brigade.
On espère vivement que tous ceux qui veulent essayer le feront.
Il y a du matériel pour jouer à 6. Tout sera fournis dés marqueurs décors et armées.
Faut juste attendre qu’on retrouve une vie sociale.
Allez Hauts les cœurs et vivement qu’on se retrouve à la Horde.
Voilà quelques photos.